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« La sculpture s'est peu à peu imposée à moi. Peindre ne m'inspirait plus même après avoir glissé du figuratif vers l'abstrait, j'en avais assez de Travailler à plat. J'ai alors essayé les collages, puis les demi-volumes. Il m'a fallu un an pour oser la sculpture. Les trois dimensions, c'est assez intimidant au début, surtout après vingt ans de peinture ».
Nos visites d’ateliers sont toujours des moments privilégiés avec pour allié le beau temps. Chez Marie-Laure Dedieu, ce fut tout particulièrement un moment soleilleux. C’est avec Carl Lacoste, photographe, (dont je vous présenterai ultérieurement le parcours et l’oeuvre) que j’ai découvert, caché au fond d’un jardin, l’atelier de l’artiste. Peuplé de peintures et de sculptures, créées à partir de mannequins, corps de femmes sans visages, Marie-Laure exprime actuellement son besoin de création dans un monde en trois dimensions.
Auparavant les toiles étaient le lieu où s’exprimait son imaginaire, son obsession : foisonnement viscéral de corps qui se cherchent pour naître. Naître ? oui, naître, à la vie, à l’amour peut-être, ensemble, au seuil de l’inaccompli.
Mais accomplissant le désir le feu aux joues ; comme les reflets sur l’eau qui se défont, la mémoire les unit pour en faire des larmes. L’amoureuse, la prisonnière, l’incertitude, l’attente, la fatalité, autant de titres révélateurs, donnés par l’artiste à ses grandes toiles (146 /114).
« Oui, le regard du peintre sensuel mais inquiet montre des couples qui s’aiment en écorchés », explique elle-même Marie-Laure. Dans cette continuité, son regard de sculpteur montre ce qu’écrivait déjà Jean-Michel Renard à propos de ses peintures : « Des danseurs bâtis à chaux et à sang, démembrés, écartelés, pour n’être plus, ou n’être avant tout, que cette incompréhensible ivresse d’exister ».
Ivresse d’exister, mais aussi, désir pour l’artiste d’aller vers une plénitude dans ses premiers gestes avec son travail en trois dimensions. « Je travaille directement sur le mannequin, je ne fais rien à plat. J’habille les mannequins d’étoffes diverses et d’accessoires, chaînes, cordes, barbelés, tout un bric-à-brac que je détourne de son utilisation ordinaire. Je ne cherche pas à faire passer de messages mais simplement à mettre l’homme en scène. »
Contact : Marie-Laure Dedieu.
Port. 33 (0)6.07.79.97.54
Email : Marie-Laure Dedieu (ou par formulaire)
Site web : www.marie-laure-dedieu.com